Domaine Roche Moreau : vignerons de l'année du Guide Hachette 2024 dans la Loire !

Publié le 16-10-2023
Magnifique espace paysager inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, la Corniche angevine attire des milliers de visiteurs. C’est là qu’André Davy, secondé par son épouse Nathalie, dirige avec maestria le Domaine de La Roche Moreau, installé dans une ancienne demeure classée datant du XVIIe siècle. Une incontestable référence de l’Anjou viticole, très souvent en vue pour ses liquoreux, ses coteaux-du-layon et ses quarts-de-chaume notamment ; appellations qui lui valent deux nouveaux coups de cœur dans cette édition, sur le millésime 2021, et qui vaudront aux amateurs de gourmandes dégustations.

Vigoureuses diversités

« Nous avons repris le domaine familial en 1992 : 28 ha de coteaux pentus, dont l’essentiel dédié aux moelleux et liquoreux. Car le sucre, on connaît chez les Davy : ils sont installés ici depuis cinq générations, et trois s'y sont côtoyées au début des années 1990 : André, son père et son grand-père « qui surveillait tout et goûtait tout ».

« Sans chenillard, je ne pourrais les travailler comme je l’entends ». André Davy, tout sourire, plante en quelques mots son univers quotidien, avant de préciser qu’en 2015, « le domaine s’est agrandi de 6 ha en coteaux-du-layon et en 1er cru Chaume ». Il nous rappelle que les vendanges ont lieu au bon moment – « c’est essentiel » –, à la main, par tries successives, et que les sols sont l’objet de soins constants. « Tout cela est absolument nécessaire si l’on veut obtenir des vins puissants et aromatiques, et puis, vous le savez, deux tiers du travail se passent dans la vigne, le reste... »

Les vins "Coup de Coeur" du Guide Hachette des Vins 2024 :

Quarts-de-chaume 2021

Coteaux-du-layon 1er cru Chaume 2021

Voir le Domaine Roche Moreau

Le reste ? C’est loin d’être littérature : vinifications en cuve à température régulée, vins de garde vinifiés en foudre de chêne, puis stockés dans une ancienne mine à charbon, longues fermentations – parfois neuf mois – et minutieuses recherches du degré d’alcool voulu. « C’est collectif, tout ce travail, il ne peut s’assumer autrement », tient-il à préciser.

Perspectives

Peu à peu, le panel de ses productions s’est étendu. « Tout ceux qui font halte ici recherchent à la fois qualité et diversité. C’est dans l’air du temps ». Qu’il s’agisse des consommateurs lambda, des clubs de dégustations entichés d’œnotourisme ou des promeneurs sensibles aux sensualités poétiques de la douceur angevine. Il confesse avoir parfaitement saisi les enjeux de sa vocation vigneronne. Précisément, à la suite de son BTA, lors de stages en pays bourgueillois. « Je dois beaucoup aux vignerons de Bourgueil ; ils m’ont appris la rigueur. Je pense toujours à eux lorsque les dégustateurs du Guide Hachette récompensent mes vins. »

Distinctions qui se multiplient et dont les raisons se résument en un sigle : E.N.S. Soit Exigence – Naturel – Soin. Certains de ses fans – ils sont aujourd’hui légion ! – osent le traduire par : École Normale Supérieure... du goût, bien entendu.

 

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