Édouard Labruyère, élu vigneron de l'année du Guide Hachette 2018, Domaine Labruyère (Beaujolais)

Publié le 13-09-2017
Entre la famille Labruyère et l’appellation moulin-à-vent, les liens sont anciens. Le domaine signe un grand 2015, au caractère bien trempé, reflet d’un très bon millésime. Rencontre avec Nicolas Mielly, directeur commercial du domaine.

En 1850, Jean-Marie Labruyère, ouvrier-vigneron, s’installait aux Thorins, hameau de Romanèche-Thorins et y acquiert 10 ha de vignes. Une précision que ne manque jamais d’apporter l’un ou l’autre des membres du domaine. Jamais en vain car lorsque ce patronyme est évoqué dans le monde du vin, c’est plus au nord, à Meursault notamment, que les esprits se fixent. En 1988, Jean-Pierre Labruyère, aidé d’autres investisseurs, reprenait le Dom. Jacques Prieur et sa remarquable gamme d’appellations de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune.

Bourgogne-Beaujolais, deux vignobles qui ont connu des destins différents ces dernières décennies, mais qui comptent de nombreux traits d’unions. « Le message que l’on porte partout en France ou à l’international, c’est que le Beaujolais est en Bourgogne. Le gamay est un enfant du pinot noir. En matière aromatique, moulin-à-vent s’inscrit dans le registre des vins de la Bourgogne, des vins destinés à la gastronomie et qui ‘pinotent’ avec le temps. C’est la typicité de l’appellation : on ne les produit pas comme beaucoup d’autres Beaujolais », expose Nicolas Mielly.

Découvrez le vin Coup de Coeur du Domaine Labruyère récompensé par le Guide Hachette des Vins 2018 !

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Illustration avec cette cuvée Cœur de Terroirs 2015, coup de cœur cette année. Elle est issue d’une sélection de plusieurs terroirs. Les raisins ont été vendangés à la main, en cagettes de 15 kg, puis passent sur table de tri avant d’être égrappés à 100 % (sauf les grappes issues du climat Le Mont). C’est Nadine Gublin, aussi vinificatrice du Dom. Prieur, qui supervise les opérations.

« Avec sa structure tannique et son équilibre, le millésime 2015 s’inscrit vraiment dans une perspective de garde. Il fallait éviter la surmaturité, ne pas effeuiller les vignes pour protéger les raisins. La date de récolte était aussi très importante. Si on attendait trop, on pouvait faire des vins un peu cuits », poursuit Nicolas Mielly. Un élevage long, dix-huit mois, dont une partie sous bois, a fini de révéler ces belles prédispositions. Un moulin-à-vent définitivement ancré dans la Grande Bourgogne...

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