L’Anjou, terroir de rosé

Publié le 11-05-2016
Si l’on y produisait déjà du rosé au début du siècle dernier, la vallée de la Loire a longtemps eu les blancs pour porte-drapeaux. Puis les fines bulles ont fait une percée. Depuis deux décennies, la région mise avec succès sur les rosés. Elle arrive au premier plan pour les rosés tendres dont le cabernet d’anjou est l’expression accomplie, et au 2e rang des rosés d’appellation.

 

Le Val de Loire passe au rouge… puis au rosé

Après la crise phylloxérique, les cépages rouges se sont largement répandus (cabernet franc, grolleau, gamay, côt et pineau d’Aunis). Les appellations dédiées aux rosés ont dû attendre l’après-guerre pour que leur production se développe pour atteindre des sommets après 2000.
Moins sujette à l’effet millésime que celle des rouges, elle a rencontré le goût des consommateurs. La percée des rosés du Val de Loire est bien visible dans les linéaires où s’alignent les bouteilles élancées typiques de la région. On les trouve dans les autres circuits de vente, y compris à la propriété.

L’Anjou, région phare du rosé

La vallée de la Loire possède cinq appellations dédiées aux rosés. Le rosé-de-loire, rosé-d’anjou et cabernet-d’anjou font partie des appellations les plus vastes de France.
Dans la vallée de la Loire, en matière de rosé, l’Anjou est la locomotive : la région nantaise est très majoritairement dédiée aux blancs, et le rosé est minoritaire en Touraine et en Centre-Loire. En revanche, le rosé représente 55 % de la production angevine.

Les nuances de rosés de la vallée de la Loire

Les rosés du Val de Loire sont de vrais rosés. Leur teinte varie du saumon pâle au framboise clair, avec des reflets cerise ou cuivrés. Les arômes déclinent les fruits rouges, les agrumes et parfois le bonbon acidulé.
Quant aux sensations en bouche, elles varient selon les appellations, suaves et intenses pour le cabernet-d’anjou, suaves et légères pour le rosé-d’anjou, vives et légères pour le rosé-de-loire. Si le rosé est un vin polyvalent, les impressions en bouche – en particulier la teneur en sucres – commanderont les accords gourmands.

Faut-il garder les rosés d’Anjou ?

La plupart des cuvées sont faites pour être appréciées jeunes, sur leur fruit, dans l’année de leur achat. Néanmoins, quelques-uns des plus tendres des cabernet-d’anjou peuvent se garder les bonnes années. Ces vins étant aussi doux au porte-monnaie qu’au palais, rien ne coûte de faire l’essai en achetant une caisse dont on ouvrira une bouteille tous les ans.

 

Crédit photo : Patrick Touchais

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